



DICTIONNAIRE
DE LA PERCUSSION
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
Abréviations:
A sommaireRetour
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ABENDAIR (ABENDAÏR) (memb.):
cf.
BENDIR
-
AGOGO (idio):
double
cloche à deux tons accordés, le plus souvent en fer blanc.
On les frappe avec des baguettes en bois.(origine:
Brésil).
-
ALLUN (memb.):
tambour
sur cadre de forme rond utilisé par les berbères
(Berabers et Chleuhs).
-
ATABAQUE (memb.):
tambour
oblong frappé à la main (origine: Brésil).
B sommaireRetour
-
BALAFON (idio.):
xylophone
sur cadre composé d'un châssis bas sur lequel sont disposées
parallèlement treize, quinze, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt
ou même vingt et une lames de bois de longueur croissante ayant chacune
une échancrure sur la face intérieure et munies de résonateurs
en calebasse. Traditionnellement les
calebasses sont pourvues d'un ou deux mirlitons recouvrant les trou percés
dans les résonateurs. Ces membrane sont réalisées
avec des toiles d'araignées ou, le plus souvent aujourd'hui, avec
du papier à cigarettes. Le véritable nom de cet instrument
est le BALA. Le terme Balafon viendrait de "Bala fo", expression maninka
(dialecte Lobi) signifiant "faire parler le Bala".
Il existe deux sortes principales de
Bala:
-
Le "syenara Bala " (ou "senufo Bala" ou "turuka
Bala"). Le châssis de ce Bala est haut et incurvé; les lames
sont grandes et les résonateurs de forme oblongues.
-
Le "jelibalani" (ou" maninka balani"). C'est
un Bala plus petit réservé uniquement aux Griots. On le retrouve
le plus souvent en Guinée. Son châssis est plat et bas; les
résonateurs sont sphériques.
(origine: Afrique de l'Ouest et
Afrique centrale.)
-
BARA (CU ou KUNANFAN) (memb.):
tambour
hémisphérique d'un diamètre de 60 centimètres
environ. Il est réalisé en bois et recouvert d'un peau, le
plus fréquemment de veau. Celle-ci est cousue puis maintenu par
un laçage de lanières. (origine: Mali)
-
BÉLÈ (memb.):
tambour
de Martinique.
-
BENDE(memb.):
tambour hémisphérique réalisé à partir
d'une calebasse dont le dessus est coupé puis recouvert par une
peau de chèvre tendue par un tressage de lanières de cuir.
-
BENDIR (memb.):
apparenté
au tambourin, au riqq.
Tambour
sur cadre rond répandu dans le Maghreb, le Proche et le Moyen-Orient.
Constitué
d'un cadre circulaire en bois de 40 à 60 cm de diamètre sur
lequel une peau de chèvre est tendue. Le Bendir est à mi-chemin
entre le tambourin et la caisse claire. Il ne comporte qu'une seule face
de percussion. Certains Bendir possèdent, tendus sur la peau, trois
fils perlés pour augmenter la résonance de la peau et lui
donner un timbre caractéristique
voisin de la caisse claire de batterie.(Origine: Afrique
du Nord)
-
BODHRAN (memb.):tambour
sur cadre possédant un croisillon
permettant d'agir sur la peau. On en joue parfois à la main, mais
il est plus courant d'en jouer avec une baguette que l'on tient comme un
stylo et dont les deux extrémité servent à la frappe.(origine:
Irlande)
-
BONGOLO (memb.):
ce
tambour ressemble fortement au Djembé mais avec un fut plus haut
et une frappe réalisé avec une main et une baguette de bois.(origine:
Mali)
-
BONGOS (memb.):
les
bongos sont de petits tambours à une peau qui viennent des Antilles,
où ils sont joués traditionnellement avec les mains. On en
joue le plus souvent par paire. Celle-ci est constituée de deux
tambours accordés entre eux, de diamètre différent.(Le
gros pour la basse et la petit pour la tonique).
C sommaireRetour
-
CAISSE CLAIRE (memb.)
: tambour réalisé fréquemment avec un fût
en métal dont les deux extrémités sont recouvertes
de peaux synthétiques que l'on règle grâce à
une série de huit tirants. On en joue avec deux baguettes en bois.
-
CAMOUNGUÉ (KAMOUGUÉ)
(memb.): tambour
de Guyane rythmant la danse du même nom.
-
CAYAMB (memb.):
percussion
ronde de l’Ile de la Réunion, formé d’un cadre végétal.
-
CLAVES (idio.):
simples
morceaux de bois entrechoqués, les claves sont issues du claquement
ancestral des mains. Elles viennent de la musique traditionnelle cubaine.
-
CLOCHE DE VACHE (memb.):
elle
est le plus souvent en fer blanc. Elle intervient dans l'orchestre symphonique
au XXe siècle, dans le jazz et dans la musique de danse latino-américaine.
-
CLOCHES TUBULAIRES (memb.):
créées
à l'origine pour imiter les cloches d'église, elles peuvent,
grâce à leur organisation en clavier, jouer des mélodies
et des accords tout en conservant leur caractère solennel.
-
CONGAS (memb.):
percussions
de la musique caraïbe et afro-cubaine. Elles vont souvent par trois.
Ce sont des tambours de formes cylindrique un peu ventru, recouvert par
une peau dont la tension se règle grâce à des tirants
fixés sur un cercle métallique.
-
CUICA (memb.):
tambour
à friction des sambas
brésiliennes.
-
CYMBALE SUSPENDUE (idio.):
la
cymbale suspendue est posée sur un pied lui permettant de résonner
librement. On en joue avec des baguettes de bois, de fil ou de feutre selon
la sonorité désirée. Elle est un des éléments
de la batterie de jazz. C'est l'ancêtre du charleston constitué
d'une cymbale suspendue à laquelle on en rajoute une par dessus
et que l'on peut, par l'action
-
d'une pédale, faire descendre ou monter
afin de les faire s'entrechoquer.
-
CYMBALES (idio.):
de
tout temps les cymbales ont été synonyme d'éclat,
qu’elles résonnent dans les musiques d'apparat, de guerre ou de
célébration religieuse. Il en est toujours de même
aujourd'hui dans l'orchestre symphonique où on emploie les cymbales
frappées pour leur brillance et dans le jazz, qui fait usage de
cymbales suspendues. C'est dans la musique du XXe siècle que, jouées
en longs roulements ou en accords, elles révèlent leur caractère
sombre et poétique.
-
CYMBALES FRAPPÉES (idio.):
leur
timbre
éclatant colore ponctuellement la musique d'orchestre, alors qu'il
est omniprésent dans les musiques de jazz
et de rock.
D sommaireRetour
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DAP (memb.):
percussion
arménienne ressemblant au tambour
de basque.
-
DEHOL (memb.):
tambour
à deux peaux, joué avec les mains ou avec une baguette, répandu
dans tout le Caucase et notamment en Arménie.
-
DERBOUKA (darbouka / daraboukka
/ darrabuka / darabukka ) (memb.):
tambour
en forme de gobelet pratiqué dans tout le Maghreb, le Proche et
le Moyen-Orient. Elle est réalisée en terre cuite en forme
de gobelet à base ouverte (Afrique du nord), en bois ou en métal
(Inde, Syrie ). La peau tendue qui peut être aussi bien de chèvre
que de poisson, est collée sur les bords puis tendues par des petits
fils tressés. On peut également trouver en Syrie le même
instrument en métal avec la tension de la peau réglable par
un système de tirants situés sur un cercle en métal.
Cet instrument se retrouve dans tout le monde musulman du Maroc à
l'Inde. (Origine babylonienne et sumérienne)
-
DJEMBE(JEMBE)
(memb.):. grand
tambour en gobelet taillé dans un tronc et tendu d'une peau de chèvre.
Percussion d'environ 60 à 80 cm de hauteur dont le corps a une forme
de calice légèrement évasé vers le sol. Le
djembé ne peut être joué s'il est posé sur le
sol. La peau est tenue par un cerclage souvent métallique
puis tendue par des cordes de tension. On en joue avec les mains. (Origine
Mandingue:
Wassoulou, Guinée Mali )
E sommaireRetour
F sommaireRetour
G sommaireRetour
-
GLOCKENSPIEL (idio.):
ses
lames métalliques, plus petites que celles du vibraphone, sont frappées
avec des baguettes de laiton. Employé dans l'orchestre depuis le
XIXe siècle, le glockenspiel a un cousin à touches que l'on
peut entendre dans La Flûte enchantée de Mozart.
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GONG (idio.):venu
d'Asie, ce grand disque de bronze fondu offre une sonorité ample
et majestueuse qui sied aux instants solennels. On en joue en frappant
avec une grosse mailloche.
-
GROSSE CAISSE (memb.):C'est
le plus grave des instruments à peau. On en joue avec des mailloches
au sein de l'orchestre, ou avec une pédale
(parfois même deux) actionnée au pied dans la batterie.
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GUIMBARDE (idio.):
lame
de métal ou de bois disposée dans un cadre et que l’on fait
vibrer devant la bouche dont on fait varier l'ouverture pour modifier le
son.
H sommaireRetour
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HACKBRETT (idio.):
tympanon
de Suisse et du Tyrol.
-
HAMMER DULCIMER (idio.):
nom
anglais du tympanon (origine: Iles britanniques,
Etats-Unis).
I sommaireRetour
J sommaireRetour
K sommaireRetour
-
KA (memb.):
tambour
des Caraïbes, fabriqué à partir d'un tonneau de bois
recouvert d'une peau de cabri. Employé en Guadeloupe pour le gro-ka
ou gwo-ka, expression artistique, d'origine
africaine, englobant musique, chant et danse.
-
KASSÉ-KÔ (memb.):
tambour
de Guyane servant à rythmer la danse du même nom.
L sommaireRetour
MsommaireRetour
-
MARACAS (idio.):
les
maracas, que l'on trouve en Afrique et en Amérique du Sud, sont
des calebasses
séchées remplies de graines. On les secoue pour obtenir la
rythmique désirée. De plus, en variant le degré d'ouverture
et de fermeture du poignet on peut faire varier la sonorité de l'instrument.
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MARIMBA (idio.):
xylophone
d'Amérique centrale composé de 20 lattes de bois ou de bambou
que l'on frappe à l'aide de deux baguettes. Plus grave que le xylophone,
dont il est inspiré, le marimba vient du Guatemala. Il apparaît
dans l'orchestre vers 1950.
N sommaireRetour
-
NAQUS (idio.):
instrument
berbère
constitué de n’importe quel objet métallique frappé
avec deux autres objets de même nature.
O sommaireRetour
P sommaireRetour
Q sommaireRetour
-
Qraqèb( qraqeb
/ craqueb / krakeb ) (idio.):
instrument
comparable aux castagnettes, constitué de 8 disques métalliques
d'une dizaine de centimètres de diamètre, bombés,
assemblés deux par deux par une tige. On tient dans chaque main
deux séries de ces disques métalliques joués par un
mouvement de main battant les disques les uns contre les autres. (origine:
afrique)
R sommaireRetour
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RECO-RECO (idio.):
planche
en bois dans laquelle sont pratiquées des encoches que le musicien
frotte avec un bambou. En occident, on le nomme fréquemment la "wash-board".
(origine: Portugal, Brésil).
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REPINIQUE (memb.):
tambour
parlant (origine: Brésil).
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RIQQ (reqq)
: tambour muni de cymbalettes (type tambour
de Basque).(origine:
arabe, égyptien)
-
ROULER (memb.):
tambour
de l’Ile de la Réunion.
S sommaireRetour
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SANZA (idio.):
petit
résonateur de bois muni de lames métalliques que l'on joue
avec les pouces. (origine: afrique).
T sommaireRetour
-
TABLAS ( tabla
et baya / mridangam ) (memb.):
couple
de percussion à caisses métalliques de l'Inde du Nord.C'est
la percussion de la musique de 1'lnde du Nord. Elle est constituée
de deux petits tambours, à 1'origine non séparés;
le mridangam qui est courant dans toute 1'Inde du sud (Tamil Nadu. Kerala
) et le tabla. L'évolution turque du tabla est le tavoul ou davoul
ou davul joué avec un marteau et une baguette en bois. L'évolution
turque du baya est le Nakkare ( kous en miniature ). Le tambour de la main
droite est en bois, étroit et accordé à la tonique
de 1'instrument que le tabla accompagne. Celui de la main gauche est en
métal, plus large et non accordé. Les sons, extrêmement
variés, dépendent de la portion de peau frappée par
le ou les doigts. La peau de chaque tambour est en effet constituée
de trois zones: la peau entière, une couronne de peau qui la recouvre
sur sa périphérie, et une pastille centrale de pâte
de riz mélangée à de la limaille de fer. Les peaux
sont maintenues et tendues sur la caisse par des lanières de cuir.
Certains mridangam doivent leur timbre caractéristique par des éclats
de bambou coincés entre les couches de la peau principale.(Origine
indienne)
-
TAMBORÍ (memb.):
petit
tambour associé au flabiol
dans une coblas
(orchestre catalan de sardane).
-
TAMBOUR DE BASQUE (memb.):
il
est issu de la famille des tambours
sur cadre – agrémentés de
cymbalettes, d’anneaux, de grelots et de sonnailles diverses –, que l'on
trouve aux quatre coins du monde dans les musiques traditionnelles.
-
TAMBOURIN
(memb.):
désigne
à l'origine un petit tambour
sur cadre mais aussi le long tambour
à timbre associé en Provence
avec le galoubet.
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TAM-TAM (memb.):
le
tam-tam est fait d'une plaque dont le diamètre varie entre 10 centimètres
et 2 mètres. On le frappe avec les mains ou avec des baguettes.
Il produit une vibration de longue durée et un son de forte puissance.
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TIMBALE (memb.):
longtemps
limitée à deux notes, au service des armées et des
fêtes d'apparat, la timbale a gagné ses lettres de noblesse
depuis qu'elle sait moduler et jouer toutes les notes de la gamme. Très
importante au sein de l'orchestre par sa stabilité rythmique et
son pouvoir structurant, elle possède depuis peu un répertoire
soliste virtuose qui exploite ses nombreuses possibilités.
-
TOMBAK (memb.):
tambour
en gobelet iranien fait en bois. Cf Zarb.
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TRIANGLE (idio.):
extrêmement
rudimentaire, le triangle remonte à l'âge du fer, où
il a peut-être été un objet sonore avant de devenir
un instrument de musique. Son timbre
brillant et perçant lui permet d'être toujours entendu et
de tirer vers l'aigu le timbre de l'orchestre.
-
TRIAR (riqq / reqq /târ)
(idio.): (ne pas
confondre avec le tar, instrument à corde ). Petite percussion basque.
Tambour
sur cadre à cymbalettes. Il permet
des frappes en retour sur l'avant-bras.
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TXALAPARTA (idio.):
xylophone
basque formé de planches de bois et actionné avec des rondins.
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V sommaireRetour
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VIBRAPHONE (idio.):
inventé
en 1920, le vibraphone rendu célèbre par Lionel Hampton et
Milt Jackson, est utilisé en jazz
et en variétés.
Comme le piano, il possède une pédale qui permet de prolonger
la résonance des lames métalliques. Il apparaît dans
l'orchestre vers 1950.
W sommaireRetour
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WOODBLOCK (idio.):
le
wood-block est un morceau de bois creux sur lequel on frappe avec, en général,
un morceau de bois plein. En Asie, certains de ces instruments sont de
grande taille et émettent un son rond et chaud, et d’autres, de
petite taille, un son suraigu.
X sommaireRetour
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XYLOPHONE
(idio.):
brillant,
c'est le plus aigu des claviers à lames de bois. Il apparaît
dans l'orchestre avec la Danse macabre de Saint-Saëns.A partir
de 1950, Boulez dans Le Marteau sans maître et Messiaen dans
Des
canyons aux étoiles développent encore son caractère
de soliste rythmique et mélodique.
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ZARB ( tombak / tmobak / tabnag
/ khomak / khomac / tombalak / tombalac / dombak / donbak / dun-balag /
zirbaghali) (memb.): le
zarb est un mot arabe qui signifie "frappe" et les persans lui donnèrent
1'acception de "rythme", de "temps" d'une mesure musicale et de "tempo".
Le tambour qu'ils nomment ainsi fut souvent appelé tombak ou dombak
en raison entre autres, des deux coups désignés par les syllabes
"tom" et "bak", mais ce terme est maintenant plus ou moins péjoratif
parce qu'il évoque le temps où 1'on ne considérait
encore le zarb que comme un instrument accompagnateur et où 1'on
exigeait peu du joueur. Le mot tombak viendrait, selon d'autres sources,
du mot tabnag qui désignait la première percussion se rapprochant
de la forme actuelle. D'autres encore pensent que l'origine de dombak serait
le mot dun-balag (petite queue). Une dernière thèse précise
que l'origine est le mot khomac qui signifie "petit récipient en
terre cuite" utilisé jadis pour y déposer le raisin prêt
à être écrasé. Le khom désignait déjà
un instrument de musique à percussion, le rouiné-khom dont
la caisse de résonance était en cuivre. Le zarb est un tambour
à une face dont la caisse, cylindre large et trapu, s'achève
en un pied légèrement évasé, et est creusé
dans la masse d'un mûrier d'un érable ou d'un noyer. La membrane
est en peau d'agneau, de gazelle, de chèvre, de mouton ou de poisson.
La peau est tendue puis collée sur l'instrument. La partie
supérieure de la caisse de résonance qui sert de chevalet
pour la peau ne fait que quelques millimètres d'épaisseur.
L'instrument se compose de trois parties: la caisse de résonance
( tané ), le pavillon ( nafir ), la peau (pouste ). Il existe d'autres
modèles de zarb fabriqués en terre cuite ou en métal.
(Origine:
Perse, déjà présent en 3000 av J.C (d'après
fouilles archéologiques à Khouzestan))
Comme vous avez pu le constater
ce dictionnaire est loin d’être complet ! C’est pourquoi je fait
appel à votre solidarité pour m’aider à constituer
un dictionnaire le plus complet possible. Si vous avez des remarques ou
des information que je n’ai pas, merci de bien vouloir me les faire parvenir.
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